K-1
pour 2 tubas et 6 trombones
TU161 Partition et parties - 49,00 CHF (Print)
Roland Szentpali (*1977)
2 tubas, 2 trombones basse, 4 trombones ténor
Le titre de cette pièce, K-1, se réfère à un art martial japonais du même nom.
Même si je ne suis pas amateur des sports martiaux, la demande de Steve Rossé (connu pour son jeu musclé au tuba) d’écrire une pièce pour 6 trombones et 2 tubas a spontanément stimulé mon imagination vers une musique sauvage, cruelle et vive. J’ai opposé deux tubas (les combattants) jouant des notes courtes et sèches comme s’ils se frappaient mutuellement, en ajoutant des notes aux trombones basses (les entraîneurs virtuels) parce que les belligérants réagissent à leurs injonctions frénétiques, hurlées de leurs coins de ring! Les quatre trombones ténors (le public virtuel) peuvent exprimer un contenu musical très différent, passant du simple bruit à des cris suivant l’intensité du combat. Cette constellation permet d’ajouter une petite mise en scène théâtrale au concert. Les combattants entrent chacun d’un côté de la scène, chaque “round” se termine par un coup de gong et le “combat” se termine par un “jet de serviette”. L’esthétique de cette musique ne s’inspire pas de la beauté, mais de l’énergie des combattants et de l’émotion que provoquent les péripéties de la bataille et son issue... précisément comme cela se passe dans le sport nommé K-1.
Roland Szentpali, Avril 2012, Hong Kong
Le titre de cette pièce, K-1, se réfère à un art martial japonais du même nom.
Même si je ne suis pas amateur des sports martiaux, la demande de Steve Rossé (connu pour son jeu musclé au tuba) d’écrire une pièce pour 6 trombones et 2 tubas a spontanément stimulé mon imagination vers une musique sauvage, cruelle et vive. J’ai opposé deux tubas (les combattants) jouant des notes courtes et sèches comme s’ils se frappaient mutuellement, en ajoutant des notes aux trombones basses (les entraîneurs virtuels) parce que les belligérants réagissent à leurs injonctions frénétiques, hurlées de leurs coins de ring! Les quatre trombones ténors (le public virtuel) peuvent exprimer un contenu musical très différent, passant du simple bruit à des cris suivant l’intensité du combat. Cette constellation permet d’ajouter une petite mise en scène théâtrale au concert. Les combattants entrent chacun d’un côté de la scène, chaque “round” se termine par un coup de gong et le “combat” se termine par un “jet de serviette”. L’esthétique de cette musique ne s’inspire pas de la beauté, mais de l’énergie des combattants et de l’émotion que provoquent les péripéties de la bataille et son issue... précisément comme cela se passe dans le sport nommé K-1.
Roland Szentpali, Avril 2012, Hong Kong