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Michel Jean Francois Guernica Wind Band

Jean-François Michel
Guernica

pour orchestre d’harmonie

  • Niveau: avancé
  • Durée: 16'
  • Genre: contemporain
  • Composé: 2015

Reference: OV19b
75,00 CHF
Partition

Détails

  • Instrumentation:

    piccolo, 2 flutes, 2 oboes + English horn, 2 bassoons, Eb clarinet, 3 clarinets, alto clarinet, bass clarinet, contrabass clarinet, 2 alto sax, tenor sax, baritone sax, 4 F horns, 2 cornets, 3 trumpets, 3 trombones, euphonium, tuba, timpani, 4 percussions

  • Publié: 2016
  • Edition: Editions Bim

Composer

Jean-François Michel

Jean-François Michel (*1957)

Jean-François Michel, né en 1957 dans une famille musicienne, a fait ses études musicales au Conservatoire de Fribourg (Suisse) de 1965 à 1976. Médaille de bronze au Concours International d'exécut... lire la suite

About Guernica

Rappel angoissé d’un cauchemar qui se perpétue sans fin...

Guernica, le 26 avril 1937, 44 bombardiers de la Légion Condor de l’Allemagne nazie et 13 avions de l’Aviation légionnaire de l’Italie fasciste chargés de bombes, se dirigent vers la ville basque espagnole de Guernica pour y larguer une tempête de feu meurtrière afin d’appuyer le coup d’état nationaliste contre la Seconde République espagnole à la demande du général Franco, le dictateur. Ce massacre épouvantable secoua le monde entier.

Le grand peintre Pablo Picasso (1881-1973), partisan des républicains démocrates, horrifié par ce crime contre l’humanité et les nombreuses victimes innocentes, exprima spontanément son indignation dans une oeuvre à la mémoire de la ville martyre “Guernica”. Exposée peu après à l’Exposition internationale de Paris en 1937, cette oeuvre ne cesse depuis d’interpeler l’humanité, tandis que des horreurs semblables continuent à tuer des innocents sur la planète. 

Dans sa nouvelle oeuvre, Jean-François Michel a repris le nom de Guernica comme un rappel angoissé d’un cauchemar qui se perpétue sans fin. Il la décrit en ces termes:

Une brève introduction en musique de chambre décrit le quotidien paisible d’une ville provinciale. Puis le bruit sourd des 57 bombardiers ennemis s’amplifie démesurément avant que la ville n’explose et s’enflamme sous les bombes. Et puis le vide et le silence qui reflètent le non-sens des victimes innocentes d’où émergent peu à peu la révolte, l’impuissance et finalement une immense tristesse. Puis surgissent de brèves fanfares qui introduisent le final dédié à l'espoir, à la sérénité, une ode à la paix sur le thème du "Dona nobis pacem" de J.S. Bach.

Une brève citation de Mahatma Gandhi (1869-1948) l’apôtre de la non-violence, résume les préoccupations de Jean-François Michel face à la folie humaine qui ne cesse de s’exprimer par des actes monstrueux et criminels:

“La vieille philosophie de l’oeil pour l’oeil n’a jamais fait que des aveugles.”